Voiliers
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 pour Paul Éluard 
| Ni ceci, ne celà. Ni les feuillages secs |   
| De ses sourires fanés, ni les vapeurs d’automne |   
| Des paysages fatigués de tes rêves matinaux |   
| N’arréteront plus le coeur qui se laisse rouler |   
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| Le coeur qui s’endort dans un pays plus lourd |   
| Que tous les lourds soupirs de cruels messages |   
| Roulent impassible aux flots amers des draps |   
| Flots amers des nuages vers l’avenir des eaux |   
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| Dans un pays profond profond pour les yeux |   
| Saisis par les souvenirs d’un départ sans adieux |   
| Sans larmes sans au-revoir |   
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